Nous avons tous entendu l’expression « l’algorithme de Google est comme la recette du Coca-Cola : personne ne sait avec certitude de quoi il est fait ou comment il fonctionne ». Son secret le mieux gardé, en d’autres termes.
Mais si je vous disais qu’il est possible que Google soit obligé de révéler des aspects clés du fonctionnement de ses algorithmes de recherche ? Intéressant, n’est-ce pas ?
Et comme il ne pouvait en être autrement, la seule raison pour laquelle cela pourrait arriver est une décision de justice. Voici l’un des nombreux problèmes dans lesquels le géant de Mountain View a été impliqué, au Royaume-Uni.
Le Monopole crée de Multi Problèmes
Comme nous pouvons le lire dans l’article ci-dessus, deux options ont été proposées à Google : soit elle autorise un expert en SEO à lire des données internes sur le fonctionnement de son algorithme, soit elle doit soumettre des informations au tribunal pour qu’elles soient évaluées. C’est ce qu’il se passe au Royaume-Uni.
La situation complexe vient de loin. Tout a commencé par le site Foundem, un outil en ligne de comparaison des prix de différents produits. Selon eux, Google les a délibérément pénalisés pour qu’ils n’apparaissent pas dans les premières positions de recherche, en leur enlevant le rôle qu’ils avaient, en théorie, gagné comme l’un des meilleurs comparateurs de prix sur le marché britannique.
Évidemment, les avocats de Google nient que cela se soit passé ainsi. Mais depuis Foundem, ils sont accusés d’exploiter leur position de privilégié et de monopole en ce qui concerne les recherches sur Internet.
La possibilité pour un expert SEO d’accéder aux informations des algorithmes de recherche Google est très délicate. Chez Moutain View, ils ne le considèrent pas comme neutre (celui proposé par Foundem est un certain Klöckner qui se consacre précisément au marketing numérique). Si un expert qui se consacre au référencement a accès à ces informations, il aura un net avantage par rapport à ses concurrents; de sorte que, selon les analystes de Google, ce ne serait pas juste pour les autres.
Comme nous l’avons déjà dit, cette situation vient de loin et a fait l’objet de discussions approfondies dans la presse anglo-saxonne. Pour ceux qui veulent plus d’informations et de détails sur cette affaire, nous vous recommandons de consulter cet article du New York Times.
Une autre grande défaite pour Google devant la justice européenne
Et ce n’est pas un cas isolé. Les plaintes contre Google pour sa monopolisation du marché de la publicité par clic, les recherches web et d’autres domaines du marketing numérique sont nombreuses. Il en va de même pour les amendes de plusieurs millions que Google a dû payer dans différents pays, principalement de l’UE, pour avoir violé les politiques de concurrence loyale.
Nous avons déjà parlé de la polémique déclenchée par les milliers de faux profils d’entreprise publiés sur Google Maps. Juste un autre exemple de la polémique autour du géant technologique.
L’une des dénonciations les plus récentes et qui a échoué contre Google est celle de la France. Elle est liée à la section des actualités du moteur de recherche, où vous pouvez consulter différents médias, dans leur version numérique.
Il semble que le modus operandi de Google est qu’il demande aux différents médias de céder leur contenu gratuitement afin qu’il puisse être affiché dans les résultats de recherche. Sans cette autorisation, ces médias n’auraient aucune chance d’être vus.
Obligation de payer pour les droits d’auteur
La plupart de ces médias ont cédé leurs droits pour que Google puisse les afficher, mais sans rien recevoir en retour. Selon ceux qui ont enquêté sur l’affaire, il s’agit d’un moyen de profiter (encore une fois) de sa position privilégiée et d’utiliser du contenu protégé par le droit d’auteur, librement et sans payer. En obtenant, bien sûr, des avantages pour eux-mêmes comme moteur de recherche principal (à travers la publicité). Ainsi, il est demandé à Google de payer pour les droits de tous ces médias et de revoir sa politique de résultats de recherche d’actualités.
Après avoir pris connaissance de cette décision, Google a annoncé qu’il accepterait la décision et travaillerait main dans la main avec les médias pour améliorer leur relation.
Ce qui est intéressant, c’est qu’il faille créer un précédent pour que Google décide désormais de payer les médias dont il partage le contenu dans les résultats de recherche, y compris les articles, les images, les actualités, etc.
Pendant ce temps, tout semble indiquer que la section actualités des résultats de recherche disparaît (temporairement ?) en France. Et qui sait si quelque chose de semblable se produira dans le reste du monde.
Laissez-nous dans les commentaires votre opinion sur ces plaintes et d’autres qui ont eu lieu contre Google. Pensez-vous qu’ils profitent de leur position de privilégiée? Les lois sur la publicité numérique devraient-elles être réglementées plus sévèrement afin d’éviter les monopoles? Google va-t-il continuer à payer des amendes de plusieurs millions de dollars qui se font à peine sentir dans ses revenus ?